lundi, 3 décembre 2007

C'est parti

De Port-Saint-Louis-du-Rhône à Sainte-Maxime (110Mn)
Etape 1 : Port-Saint-Louis-du-Rhône au Frioul (27Mn)
Etape 2 : du Frioul à Porquerolles (46Mn)
Etape 3 : de Porquerolles à Sainte Maxime (38Mn)



Après plus de 2 mois à Port-Saint-Louis-du-Rhone, la visite du Denis (parrain de Valentine) et de Christelle, la visite des parents de Frédérique et d’un des ses oncles et tantes, la visite des parents de Benoît et de Grand-Papa Coco (l’arrière grand-papa des filles) du week-end prolongé en Provence qu’ils nous ont offert, nous voilà enfin près.(Toutes ces personnes avaient projeté de nous rendre visite un peu plus loin….mais bon…faut s’adapter…)

Dans les bouches du Rhône, le vent doit y souffler 365 jours par an. Dès nos problèmes de mât réglés, nous avons fait un essai le premier jour de vent calme : 20 à 25 nœuds quand même (soit 5 à 6 Beaufort = 40 à 50 km/h). Un peu stressé par la « circulation » des porte-containers et autres pétroliers, le bateau à apprivoiser et les filles à contrôler dans ce nouvel élément, nous avons fait un petit tour puis sommes revenu au port. Cette fois à la première fenêtre météo favorable, nous larguerons les amarres… Bye-bye Port-Saint-Louis !



De Port-Saint-Louis-du-Rhône aux Îles du Frioul
Le mardi 27 novembre vers 10h00, nous quittons au moteur le port communal pour prendre le long canal Saint-Louis qui nous ouvre les portes de la Grande Bleu avec une pensée pour Gabriel du bateau Lilo, que nous laissons seul sur le long quai de Port-Saint-Louis. Gabriel aura été notre voisin et compagnon de galère ce trop long séjour : nous avec notre mat et lui avec son réservoir de fuel….

Une fois l’eau libre sous notre dérive, nous déroulons les voiles et filons gentiment vers le Sud-Est pour passer le Cap Couronne et mettre le Cap à l’Est vers les îles du Frioul au large de Marseille. Arrivé proche de notre destination, le vent molli et fini par tomber. Nous roulons nos voiles et arrivons au Port du Frioul à 14h30. Après avoir amarré le bateau, nous partons en promenade sur cette petite île, ancienne base militaire et maintenant réserve naturelle.

Arrivée en baie de Marseille


S/Y Sakatia au port du Frioul



Île de Frioul : ancien hôpital militaire (Marseille et Notre
Dame de la Garde en arrière plan)




Des îles du Frioul à Porquerolles
Mercredi 28 novembre 2007, nous nous levons tôt (6h30) afin de partir à l’aurore et ainsi faire déjà de la route avant que les filles ne se lèvent. Nous désirons être à St-Maxime où des amis nous attendent avant un coup de vent annoncé pour vendredi par Météo France. C’est une grosse journée qui nous attend car si c’est possible nous devons passer la nuit à Porquerolles pour pouvoir tenir notre programme.

Le départ se fait au moteur. Nous traversons la rade de Marseille cap Sud-Est vers le cap Croisette en zigzagant entre les ferries venant de Corse, de Sardaigne, de Tunisie et du Maroc. Le vent d’Est souffle légèrement (8 Nts), nous déroulons le génois (1) et baissons le régime moteur pour assurer une vitesse de 6 Nts.

Le soleil se lève quand nous contournons le cap Croisette et traversons les îles du Riou. Maintenant cap à l’Est, nous avons le vent en face et une désagréable courte houle d’1 mètre. Inutile de vouloir remonter le vent avec de si petits airs et un programme chargé. Nous continuons au moteur. Les filles émergent de leurs couchettes lorsque nous longeons les magnifiques falaises de Cassis.

En arrivant vers le Cap Sicié, le vent est bien monté (25 à 30 Nts). La mer est agitée avec toujours de la houle d’Est très inconfortable. Nous continuons toujours face au vent et au moteur à 4 Nts.

Juliette est rapidement malade dans cette mer hachée mais Valentine tiens bien le coup toute la matinée. 15 minutes d’école en milieu d’après-midi suffiront pour lui décrocher le mal de mer.

Ce n’est qu’à 16h00 que nous arrivons péniblement en vue de l’entrée du port de Porquerolles. Juste avant d’entrer dans le bassin, une vedette des douanes en sort. Elle nous tourne autour puis à la radio nous entendons :
- Sloop Suisse de PN42.
- Euh oui, ici le Cotre Suisse.
- Quel est votre nom ? Votre annexe cache votre immatriculation !

Nous répétons deux fois notre nom, puis leur donnons notre lieu de départ et là où nous pensons aller et ils nous laissent tranquille.

Enfin, à terre, nous partons visiter le village et les estomacs presque vides, nous dévorons une baguette achetée dans la seul échoppe encore ouverte sur cette île déserte dû à la saison….

Levé de Soleil entre les îles au large du cap Croisette


Pêcheur rentrant à La Ciota


De Porquerolles à St-Maxime
Jeudi 29 novembre 2007, nous partons de nouveau à 7h00 et toujours au moteur car il n’y a pas de vent. Une petite houle résiduelle d’Est remue doucement le bateau. Quel contraste avec l’état de la mer que nous avons connu la veille au soir ! Avec 10 heures de moteur hier, nous commençons à être en manque de fuel. La pompe à Porquerolles étant en panne nous mettons le cap pour le Lavandou afin d’y faire le plein.

Le Lavandou, nous connaissons bien. Les parents de Benoît y possèdent un petit pied-à-terre, et cela fait plusieurs années que nous venons deux semaines par an en été.

Le plein fait, nous repartons. Le vent augmente gentiment et tourne au Sud, puis à l’Ouest. Nous sommes plein vent arrière, les voiles en ciseaux (une de chaque côté) et avançons entre 4 à 5 Nts avec un vent de 8 à 12 Nts. Ne possédant pas de tangon, le génois se dégonfle et se regonfle en claquant. Même si ce n’est pas très agréable, c’est bien mieux qu’au moteur.

En contournant le cap Camarat, nous faisons alors cap au Nord direction St-maxime. Le vent fraîchis à 15 nts et au travers, nous filons à 7 Nts toutes voiles dehors, traversons le Golfe de St-Tropez désert. Attendu par Chantal et Jacky nos amis du bateau Boulal, nous nous amarrons entre deux maxis yachts à moteur de 18 mètres.

Ce fût une merveilleuse journée de navigation à la voile où personne n’a été malade…

Plein de fuel au Lavandou


Pâte et jambon à bord, Arlette notre
pilote automatique barre pour nous


Vent arrière et voiles en ciseaux


Arrivée à St-Maxime (photo Jacky de Boulal)



-----
(1) Génois : Notre bateau est un cotre, il possède deux voiles à l’avant. La trinquette, petite est plate pour les vents forts et un génois, grande voile creuse pour les petits et moyens airs. Il est possible de les mettre toutes les 2 en même temps.

samedi, 13 octobre 2007

Le Bout du Monde

Après une courte semaine en Suisse afin de refaire nos passeports et de passer quelques jours avec les parents de Benoît qui ne peuvent pas venir nous voir comme ils l’avaient projeté, nous redescendons pour Valence et la fin de notre périple fluvial (toujours avec le papa de Fred). A nous la mer !

De Valence, une petite journée de navigation nous amène à Vivier, petit village construit sur un rocher au bord du Rhône. Une magnifique cathédrale domine le village, le fleuve et le petit port de plaisance. Vivier c’est l’arrêt le plus proche de Montélimar. Car bien que le Rhône passe en bordure de cette ville, aucune halte nautique n’existe pour des bateaux de plaisance. Ainsi le lendemain nous partons tel le club des cinq à vélo pour 30 km aller/retour. But de cette journée : visite de la ville et bien sur d’une fabrique de nougat. A force de faire simplement halte sur l’aire de repos du même nom chaque année lors de la rituelle descente vers le Sud, nous avions cette fois envie de découvrir la ville et sa tradition…
Vivier depuis le port




C’est vers midi que nous arrivons enfin au centre ville. Un puissant vent du Nord ayant freiné notre avancée. Juste le temps de manger et nous partons à la recherche d’une fabrique de Nougats pour la visiter. Trouvé! Mais la visite est dans une heure. Pas de problème, Juliette et ses yeux de renard avait déjà repéré une grande place de jeu à 200 m. Après cette pause, retour à la fabrique où nous patientons encore une bonne demi-heure pour qu’au final on nous annonce qu’il n’y a pas de visite aujourd’hui. De fabrique en fabrique nous sillonnons la ville du Nord au Sud et de l’Est en Ouest : trop occupé, pas le mercredi, responsable pas là, pas moins de 10 personnes… Fabriquent t’ils vraiment du Nougat à Montélimar ? Nous ne pourrons pas l’affirmer, car en fin d’après-midi nous nous contenterons d’une fabrique sans fabrication mais avec une visite/musée didactique….


La prochaine étape nous mène en Avignon. Une nouvelle petite journée de navigation qui n’est guère différente des autres. Peut-être la proportion entre partie du Rhône canalisé* y est plus grande car nous passons l’écluse de Bollène, la plus autre écluse du Rhône : 23 mètres de descente.




* Afin de rentre le Rhône navigable, il a fallut entreprendre la construction de barrages et d’écluses qui servent aussi à produire de l’électricité. Les parties canalisées permettent donc de conserver une pente plus minime au fleuve que la partie naturelle qui est souvent juste à coté et pleines de petites chutes ou rapides. Au milieu de cette partie canalisée une écluse permet de rattraper la différence de hauteur.




Valentine et Juliette dans l'écluse


Arrivé en Avignon nous passons juste à coté du fameux pont (le Pont de St-Bénézet). La marina qui devait être juste derrière n’existe plus ! Heureusement le long du quai, une place suffisamment grande et disponible ! Nous ferons ici la plus longue escale (non forcé) de notre descente fluviale. Les trois jours d’arrêt ne sont qu’un minimum tant cette cité est fantastique. Chaque place, chaque rue, chaque maison est chargée d’histoire et de monument….



La dernière escale rhodanienne doit être Arles. Une petite demi-journée de navigation doit nous y emmener. Nous partons en fin de matinée sous un beau soleil mais avec un fort vent du Sud. Arrivé en début d’après-midi, le petit ponton qui sert de halte nautique est plein. Impossible de nous y arrêter…. A moins de remonter, le prochain port est en mer à Saint-Louis-du-Rhône. Alors marche avant toute et cap au Sud capitaine !

Depuis Saint-Jean-de-Losne, la croisière ne nous a pas posé beaucoup de problème d’un point de vu de la navigation. Pas de vagues, pas de tangage ou de roulis. Le matériel c’est progressivement empiler de ci, de là. Nous naviguons panneau ouvert afin d’avoir de l’air à l’intérieur.


Après Arles, c’est la Camargue. Immensité plate ou le ciel se confond avec l’horizon. Le fleuve devient très large et de longs bouts droits, associé avec un gros vent du Sud a rapidement soulevé de belles vagues très courtes. Rien de très méchant pour notre belle monture prévue pour le Grand Large, sauf qu’au niveau de la préparation ce n’était pas ça. Rapidement l’intérieur et devenu un cafarnahum : des paquets de rivière passant par-dessus l’étrave sont directement entré dans la cabine avant, noyant les coussins et le lit du grand-père... Puis des gerbes d’eau passaient par-dessus les planchers car à chaque vague une dizaine de litres entrait par le puit de dérive où les plaques qui les ferment n’était pas posées. Bravo les marins d’eau douce, belle démonstration !





Enfin des toits de maisons se dessinent à l’horizon, c’est Port-Saint-Louis-du-Rhône. Il ne reste plus qu’une écluse (qui ne monte et ne descente pas !) ainsi qu’un pont-levis à franchir. L’écluse s’ouvre et se ferme à heure fixe, nous nous amarrons à couple en troisième rangée pour attendre deux heures. A peine arrivé, voilà que le propriétaire du bateau contre le quai sort et aboie :
- Vous n’aller pas vous amarrer là, une fois ! (il bat pavillon bèlge)
- Euh si, on reste pas longtemps.
- Mais, ce n’est pas possible !
Bienvenu en méditerranée ! Comme nous n’avons pas d’autre possibilité on reste là, et dix minutes plus tard l’ours du bateau d’à coté devient beaucoup plus sympathique….

Deux heures plus tard, on remet le moteur en marche et on largue les amarres. Ca y est, on à passer l’écluse. Fini le régime sans sel pour Sakatia !





Port-Saint-Louis-du-Rhône, c’est le bout du Rhône, le bout de notre navigation fluviale, le bout de nos soucis techniques (on l’espère même si c’est pas sur), mais c’est surtout le bout du monde !

Ici, il n’y a rien. Le port est à 2 km de la petite ville et la prochaine et à 20 km. Nous sommes dans une immense zone portuaire désaffectée où un port de plaisance à sec s’est construit. De plaisance, il n’y a que le nom : c’est un terrain vague ou plus de 2000 bateaux (principalement des voiliers) attentent leurs propriétaires pour de nouvelles aventures ou un nouveau propriétaire car une bonne partie sont à vendre.

Nous restons quatre jours à flot avant d’être mis à sec. A quai (il y a 5 places !), nous prenons les vagues des gros bateau de travers et il s’en ai fallu de peu pour que nous arrachions les chandeliers contre le quai (plus des 40 degré de roulis).Pour éviter de nous retourner ou de casser quelque chose, nous avons du bricoler pour descendre la dérive ce qui a permis de bien diminuer l’effet de ces vagues.

Pendant deux jours, à quai devant nous, la petite Dune (3 ans) et ses parents stationnaient dans leur catamaran « Igloo ». Les 3 petites blondinettes se sont tous de suite entendues.




Puis nous avons été sorti de l’eau et posé à coté de nos amis de Boulal. Magnifique bateau identique à nous mais plus petit que Chantal et Jacky ont construit de A à Z !


S/Y Sakatia au port de Vivier


jeudi, 13 septembre 2007

Vrai départ

Une fois le papa de Benoît sur la bonne voie de la guérison, nous sommes reparti pour le sud, celui avec un grand S ! Le motoriste ayant fini par nous dire que ça ne devait pas être grave et que le bruit pouvait attendre Valence où se trouve un concessionnaire de la marque !

Départ de Saint-Jean-de-Losne à 8h30 le mercredi 5 septembre. Nous descendons à une vitesse de 13 km environ. Nous mettons 3 jours pour descendre la Soâne jusqu’à Lyon et descendons 5 écluses. Nous avons passé la première nuit dans le très beau port de plaisance de Chalons-sur-Sôane, juste à coté de la vieille ville. Le deuxième jour, nous avons mangé à midi amarré à un ponton en plein milieu de Mâcon et avons dormis à Montemerle-sur-Soâne. Enfin notre dernière halte sur ce cours d’eau fut le vendredi à Albigny où nous sommes arrivé à midi. L’après-midi fut consacré pour Benoît, Jean-Paul (le papa de Frédérique qui nous accompagne pour cette navigation fluviale) et Juliette à aller récupérer la voiture laissée à Saint-Jean-de-Losne. Cette escapade d’abord en bus jusqu’à Lyon, puis en métro jusqu’à la gare, en train et enfin à pied pour aller trouver la voiture durera tout l’après-midi et une bonne partie de la soirée. Pendant ce temps Frédérique et Valentine ont prévu de faire du rangement dans le bateau.






S/Y Sakatia au ponton à Mâcon


Vers 20h00, quand Benoît, Jean-Paul et Juliette rentrent avec la voiture à Albigny, ils découvrent une super petite fête organisée par les « résidents » du port (ceux qui vivent sur leurs bateaux à l’année comme dans un appartement). Cette fête est en l’honneur de deux anciens résidents qui sont partit avec leur voilier deux semaines auparavant pour Port-Saint-Louis-du-Rhône. C’est d’ailleurs leur ancienne place que nous avons prise. Rendez-vous a déjà été pris avec Mélanie et Caryl tout au bout du Rhône ! Cette fiesta se finira tard dans la nuit…. Et nous qui voulions dormir tôt !



Petite fête à Albigny

Samedi matin nous partons pour le parc de loisir de Walibi, nous avons rendez-vous avec nos amis Sigi, Heiser et Ruben. Ils resteront deux jours avec nous. Dimanche Benoît et Sigi partent tôt le matin déposer une voiture aux Roches-de-Condrieux à 40 km au Sud de Lyon. Au programme de cette magnifique journée : dernière écluse de la Soâne, traversée de Lyon sous un temps radieux, premières écluse Rhodaniennes avec un vrai dénivelé (15m, c’est impressionnant) et enfin arrivée au ponton avec un bon vent de travers. Et pour finir cette magnifique journée, gâteau d’anniversaire pour Ruben et Heiser que les enfants ont préparé (avec l’aide de Frédérique) durant la navigation.
Enfin, lundi, nous avons naviguér jusqu’à Valence et son très joli port de plaisance, où nous prévoyons une halte technique de quelques jours pour réparer et contrôler le moteur.

lundi, 3 septembre 2007

Faux départ....

Jeudi, 16 août 2007 ; J-4 avant la mise à l'eau.


Il y a juste 5 ans, nous recevions notre coque nue. C'était à l'époque une grosse baleine en aluminium peinte à l'extérieur et brute à l'intérieur. Pendant tous nos week-end et vacances nous avons travaillé dur pour aménager notre future demeure avec le maximum de confort possible. Mais ce jeudi marque la fin de la phase construction pour débuter celle qui sera, nous en sommes certain, la plus palpitante : LE VOYAGE. Arrivée de l'équipe de manutention à 9h00 comme prévu. La grue, elle, a du retard. Le câble a cassé lors d’un autre grutage tôt ce matin ! On a eu chaud. Car si c'était avec nous, bonjour les dégâts ! Péniblement SY Sakatia glisse sur ces "planches à roulette" hors de l'avant-toit où il résidait jusqu'alors. La grue arrivera peu avant midi. Ce n'est seulement qu'à 13h30 que notre future demeure s'élève lentement dans les airs.
Il faudra trois tentatives afin de poser notre voilier sur la remorque et que celle-ci arrive à avoir 1cm entre le sol et son châssis ! A 17h00, notre bateau est sanglé sur sa remorque. Il nous reste le week-end pour finir de le charger.



SY Sakatia sur sa "planche à roulettes"


Essai de chargement





Y'a pas beaucoup de marge là dessous....





Lundi 20 août 2007, 7h20.
Le départ du convoi était fixé à 7h30 précise. Nous finissons donc avec 10 minutes d'avance, mais on y a passé la nuit complète. Et en plus on a pu bénéficier dimanche d'une super, méga aide de Sigi et de Olivier (du bateau Naia). Encore une fois MERCI à eux deux ! C'est donc hagard, que nous attendons la police et le chauffeur... Le départ avait en fait été déplacé à 8h30 sans que nous ayons été mis au courant.





Vidéo à visioner AVEC le son !







SY Sakatia sur l'autoroute....


Démarrage du camion, mais la remorque ne se soulève pas ! Aie ! On vide le réservoir d'eau et on crique l'arrière du bateau pour aider la suspension à gonfler. Un petit centimètre nous sépare de la route. On décide de partir.... Mais pas pour longtemps… La gendarmerie ne trouve pas « fun » les deux mètres d’étincelles derrière la remorque… Mais grâce à notre super pompier-chauffeur en moins d’une demi-heure le problème est réglé avec de calles en bois puis en caoutchouc qu’il faudra changer toutes les heures. On ne vous parlera pas de l’anecdote où la voiture pilote, en voulant faire demi-tour, passa dans le ravin !

C’est vers 16h00 qu’enfin nous arrivons à Saint-Jean-de-Losne. Quelques minutes plus tard, c’est la mise à l’eau sur le canal de Bourgogne.


Enfin dans l'eau...


Le lendemain matin, juste avant l’apéro, c’est le baptême de notre petit bateau. Valentine et Juliette lancent alors fortement la bouteille de champagne (un très grand cru, qu’un de nos amis nous avait offert il y a 6 ans, pour la première discussion sérieuse de notre projet, merci Stéphane !) qui se casse sur la proue devant nos familles venu assister à notre grand départ.

Mardi 21 août et suivant…
L’après-midi, nous pensons passer l’écluse et nous mettre sur la rive de la Sôane. Mais dès que le moteur est embrayé, un bruit pas catholique se fait entendre. On arrête tout et on appel un mécano : « Ratting » dans l’inverseur. Pas bon du tout ! Il faut contacter le constructeur du moteur….

Deux jours plus tard, on apprend que le papa de Benoît doit être opérer rapidement d’une tumeur cancéreuse.

Une semaine après la mise à l’eau, nous n’avons pas bougé et rien n’a avancé du coté du motoriste (vacances…), nous décidons donc de rentrer en Suisse pour être auprès du papa de Benoît pour une semaine. Il nous faut donc mettre notre monture en lieu sûr. On a donc passé notre 1ère écluse( et sûrement la plus dure, car avec ces 5 mètres de large, et nos 4,30 …ça fait pas beaucoup de marge) puis amarrage dans la marina. Au total 1km de navigation avec le bateau.




Petite fêtes avec nos amis plongeurs