mardi, 11 mai 2010

Les Saintes et la Dominique

Finalement, il n’y aura pas de plongée à la réserve Cousteau car aucune bouée d’amarrage n’est disponible et il est interdit de jeter l’ancre…

Une vue rare, le volcan de la Soufrière hors des nuages.

Ni une ni deux, nous partons pour les Saintes, très jolie île et très charmant village au fond d’une crique remplie de bateaux au mouillage. Petit tour en ville et arrêt dans une des seules boutiques de ce nom pour acheter des robes aux couleurs locales pour les filles qui décident illico de les garder sur elles !


Le lendemain matin, nous faisons une excursion à pied au Fort Napoléon construit au 18e siècle. Ça monte fort et il fait déjà très chaud ; mais la récompense est au bout du chemin : nous avons vu deux iguanes et la visite du fort aux deux ponts-levis, au musée très instructif et au jardin luxuriant est fort intéressante !


Après une petite baignade bien méritée, c’est le départ pour 5 heures de navigation à la voile en direction de la Dominique. Nous ne savons pas trop à quoi nous attendre car les guides touristiques avertissent les visiteurs arrivant par bateau que les boat boys se précipitent pour leur proposer plein de services et que si l’on refuse, il faut s’attendre à des vengeances : vols, déprédations ou autre. Nous ne sommes donc pas très rassurés lorsqu’une barque à moteur nous accoste au large de l’entrée de l’anse de Portsmouth. Il s’agit d’Albert dans son bateau vert (d’où le surnom qu’on lui a trouvé : Albert le Vert, que seuls les lecteurs suisses romands comprendront) qui nous signale qu’il va nous attendre un peu plus loin et qu’il faut dire aux autres que c’est lui qui nous a vus en premier…



C’est donc lui qui nous choisira un coin pour jeter l’ancre et qui, monté à bord, nous présentera Daddy Sugar qui vend des fruits. Nous apprenons que les choses ont changé ces dernières années et qu’il y a même un bateau qui fait la sécurité dans la baie. Finalement, c’est très bien organisé : chacun prend en charge un ou plusieurs bateau(x) et organise les transferts à terre, des excursions avec chauffeur et donne un coup de main pour les formalités douanières. Il y a même un préposé aux poubelles, assis sur une planche à voile pourrie, qui passe plusieurs fois par jour. Tout cela se paie bien sûr mais nous avons l’impression de faire quelque chose d’utile pour ce peuple qui a acquis son indépendance il y a une trentaine d’année et qui est très pauvre.


La baie de Portsmouth

Nous descendons à terre pour visiter ce gros bourg qui comporte une seule rue avec de maigres échoppes bien peu garnies. Retour au bateau entre deux averses qui sont très nombreuses ici mais ne durent pas. (Il paraît que c’est la saison sèche… qu’est-ce que ce doit être à la saison humide ! On n’ose l’imaginer !)

Le lendemain, nous visitons le marché local et découvrons des fruits inconnus qui se révèleront délicieux mais dont nous ne nous souvenons pas du nom.

Retour de pêche à Portsmouth

L’après-midi, Albert nous emmène sur l’Indian River à la rame car c’est un site protégé. La végétation y est très dense et nous y voyons des oiseaux, dont un héron en train d’avaler en une fois un poisson plus grand que sa tête et dont la démarche nous fait rire car il ne peut plus plier son cou ; ainsi que des crabes, un iguane, plein de poissons et de magnifiques fleurs. C’est sur ces rives qu’ont été tournées certaines scènes des « Pirates des Caraïbes 2 et 3 » et d’autres scènes dans le reste du pays.

Le long de l’Indian River


« les yeux plus gros que le ventre »

Retour au bateau pour une petite trempette et départ sur la plage où les locaux organisent un délicieux BBQ arrosé de punch très alcoolisé (certains estivants sont repartis en zigzagant pas mal) pour les équipages de tous les voiliers afin de payer ceux qui assurent la sécurité. Valentine et Juliette sont les seules enfants de toute l’assistance et se taillent un beau succès en s’enterrant à tour de rôle dans le sable gris.

BBQ party

Ce matin, nous partons avec Max dans son bus visiter la moitié Nord l’île. (Nous ferons le reste demain). Nous roulons à gauche sur une route chaotique (mais on a vu bien pire en Afrique australe) et sinueuse à l’intérieur des terres puis sur la côte atlantique et traversons des petits villages de cases mais aussi de belles maisons habitées par des étrangers ainsi que des locaux qui reviennent après avoir travaillé en Occident. Nous mangeons dans un restaurant qui propose une cuisine typique traditionnelle et découvrons plein de légumes et fruits nouveaux : expérience très intéressante. Certains sont délicieux et nous ne nous arrêterons pas sur les autres… La route se poursuit jusqu’aux chutes d’émeraude. Une bonne demi-heure de marche dans la forêt tropicale pour enfin se baigner dans une piscine d’eau douce et….. froide. Les plus courageux se baignent… LA moins courageuse filme (à vous de découvrir de qui il s’agit ! Retour par la côte caraïbe. Baignade d’eau de mer, apéro, et poisson grillé…


La côte atlantique


Superbe vue depuis la terrasse du restaurant


Des assiettes bien remplies : dorade et poulet

Desserts…

La cascade de …

… Emeraude Pool.

Sur le chemin du retour, entre deux averses.

Et partout au bord de la route de très belles fleurs.

jeudi, 6 mai 2010

Première expérience maritime de la Guadeloupe

Empêchée de rejoindre Sakatia et son équipage le 16 avril à cause du volcan islandais, j'ai enfin pu m'envoler le 29.

Après une journée passée sur la plage de sable blanc de l'île du Gosier et dans une eau turquoise à plus de 30°,nous naviguons en fin d'après-midi près d'un pont d'autoroute qui ne s'ouvre que quelques instants à 5 heures du matin pour nous permettre de passer entre Basse Terre et Grande Terre en traversant la mangrove.


L’îlet Gosier



Pique-nique à l’ombre sur l’îlet


Nous nous retrouvons donc les 6 sur le pont (Caramel ne comprend absolument pas ce qui nous prend) avant le lever du soleil, passons les deux ponts-levis avant de longer la mangrove au lever du soleil. Là m'attend une surprise: une promenade en kayac dans les canaux avec Benoît et les filles. Un moment à la fois magique et sportif.



Le pont autoroutier qui s’ouvre pour nous laisser passer



Lever du jour sur la mangrove





Exploration en kayac


Nous sommes restés deux jours ancrés en face de l'îlot Caret dans le Grand-Cul-de-Sac-Marin, une minuscule île paradisiaque inhabitée.


L’îlet Caret

Fred et Benoît sont partis à la pêche aux langoustes (11 pièces) et nous avons eu un délicieux souper !



Coucher de soleil sur la mer des Caraïbes

Le 4 au matin, départ pour Deshaies sur la côte ouest où j’ai pu expérimenter la houle dont ils nous avaient parlé pendant la grande traversée. C’est bon, j’ai donné et ne chercherai pas une nouvelle expérience si cela n’est pas nécessaire…. En arrivant dans l’anse, Benoît s’est mis à l’eau pour vérifier que l’ancre était bien accrochée et il a trouvé deux tortues (tortue Caret, d’où tire son nom l’îlot précédent qui est un site de nidification pour cette espèce) broutant au fond de l’eau. Ni une ni deux, les filles l’ont rejoint.


Arrivée dans la baie de Deshaies



Observation des tortues



Une des tortues Caret juste sous la surface



Prochaine étape, les merveilleux fonds marins de l’îlot Pigeon de la réserve Cousteau face au village de Bouillante…



Poisson perroquet mâle



Poisson papillon pyjama



Grand-maman Michèle