mercredi, 29 juin 2011

En attente

Nous attendons l'arrivée de la goélette qui doit venir ravitailler les Gambier en produits de consommation. Elle devait venir aujourd'hui... On espère qu'elle arrivera demain !

Nous sommes donc partis à la recherche de fruits. On n'en trouve pas en vente, car chaque jardin en est gorgé. Du coup, pourquoi vendre quelque chose que chacun a chez soi... Chacun sauf ceux qui habitent sur un bateau...

Heureusement pour nous, au début du siècle passé, sous les ordres des missionnaires, beaucoup de plantations ont été faites un peu partout. Nous partons donc à la recherche d'anciennes plantations laissées à l'abandon. Dans l'ancien parc d'un couvent en ruine, nous faisons le plein de pamplemousses (qui sont excellents) et de petits citrons verts. Les oranges sont amères et comme il nous reste encore pas mal de confiture (merci les Grands-Mamans), nous n'en cueillerons pas. Pour les bananes, ce fut un peu plus dur, mais pas impossible.


La récolte de la matinée

En fin de journée, nous nous entraînons à la pétanque en vue de la compétition organisé par la commune le 14 juillet.

Aie, les femmes gagnent...

Tara, ex Antartica de Jean-Louis Etienne, le long du quai.

dimanche, 26 juin 2011

Fête Dieu à Rikitea

L'après midi du samedi fut consacré à la décoration de la salle omnisports de Rikitea qui est temporairement utilisée pour les cérémonies religieuses. La "cathédrale", la plus belle de toute la Polynésie est en rénovation. C'est un gros chantier car elle est de belle taille. Bien que nous n'ayons pas encore pu la visiter, l'intérieur est magnifique, décoré intégralement de nacre !

De grandes bandes de tissu ont été placées de part et d'autre de la route qui mène à la salle omnisports. Des massifs de fleurs ont été suspendus autour de l'entrée.

Après avoir sonné la cloche, la procession rentre dans "l'église" sous un pluie de pétales de fleurs lancés par des enfants. Tout de blanc vêtus, ils puisent à pleines mains dans des paniers fraîchement tressés en feuille de palmier.

Puis, les chants religieux en polynésien souvent accompagnés de gestuelle par une vingtaine enfants qui, selon nous, suivent actuellement le catéchisme. Ce fut une très belle cérémonie. Hélas, un orage soudain s'est invité à la fin et nous a empêché de prendre des photos.

jeudi, 23 juin 2011

Mont Duff

Pour nous changer un peu du lagon à l'eau turquoise, des plongées autour des poissons multicolores et aussi pour nous dégourdir les jambes après une journée entière à bord pour cause de pluie, nous voilà dans la rue ( et unique ) de Rikitea : objectif l'ascension sans oxygène du Mont Duff qui culmine à 441 mètres au-dessus du lagon.

La première partie suit la route qui relie la partie Nord de la partie Sud de l'île. Afin de garder le maximum de force, nous effectuons ce trajet en 4x4. On n'a pas dit que c'était sans assistance ! Après 5 minutes, nous sautons hors du pickup.
- Le chemin commence ici, mais attention c'est glissant... nous dit gentiment le propriétaire du véhicule qui nous a pris en stop à la sortie du village.
- OK, nous sommes bien équipés. Merci et nana !

Le sentier s'enfonce dans une forêt dense où de grands arbres couvrent de leur tronc à l'horizontal le ciel. On croirait la mangrove, mais nous sommes déjà bien au-dessus de la mer.


Puis, la forêt s'éclaircit et offre des points de vue entre forêt de conifères, lagon et maison sur pilotis des fermes perlières de toute beauté.





Le sentier monte maintenant dru, même pour des Suisses ! Nous avançons sous une forêt de mélèzes en plein Pacifique Sud !



Finalement, après deux bonnes heures de grimpette, nous débouchons par la face Nord au sommet du Mont Duff. L'alizé nous caresse pendant que nous admirons la vue à 360° à couper le souffle.







La descente sera rapide, mais assez sportive, voire acrobatique: de belles glissades sur la boue ou les épines de pin.


mardi, 21 juin 2011

Motu de Puaum

Nous voici de retour à Rikitea où nous pouvons profiter du Wifi à bord pour vous faire partager notre week-end de repos au motu de Puaumu.





ATTENTION LES PHOTOS QUI VONT SUIVRE PEUVENT CHOQUER LA SUSCEPTIBILITÉ DES PERSONNES PSYCHIQUEMENT FAIBLES ET EN MANQUE DE VACANCES. SI TEL EST VOTRE CAS, PASSEZ VOTRE CHEMIN ! NOUS DÉCLINONS TOUTES RESPONSABILITÉS EN CAS DE TROUBLES MENTAUX DE JALOUSIES SUITE A LA VISION DES DITES IMAGES.





Descendre....











Descendre encore....











Descendre encore un peu...










Encore un effort, vous y êtes presque...










Poisson papillon


Notre plage "privée" sur le motu



Mini-îlot sur la barrière de corail ceinturant le lagon. On l'a appelé l'île aux Bernard-l'ermite.


Baptême de plongée pour Juliette



Eau plus que cristalline.


Bénitier


Poisson demoiselle (Ulrich tu confirmes ?)


Le Bernard-l'hermitodrôme, à vos marques, prêts, partez....


vendredi, 17 juin 2011

Rikitea

Io ora,

Ah, les Alpes suisses en été, quelle beauté :





















Eh non, c'est la Polynésie française.... Etrange non ? (pour preuve : les cocotiers au bord du lagon, donc ce n'est pas le lac de Joux !)



Un des aspects les plus intéressants en Polynésie française, c'est la baguette française, tendre, croustillante, ... Un régal ! (surtout après 5 mois de pain toast!)



Nous levons l'ancre et quittons "la ville" de Rikitea pour un motu (mini-îlot de sable avec 3 palmiers) tout en nord de l'archipel ; histoire d'aller nager un peu avec les poissons du récif et de faire un peu de plage en solitaire. Plein de photos à notre retour, c'est promis.


Rikitea, Gambier

Nous voici en Polynésie française, dans l'archipel des Gambier (tout au Sud-Est de la Polynésie).

Les îles sont superbes et les habitants d'une grand gentillesse !

Bientôt plus de nouvelles...





dimanche, 5 juin 2011

A mi-chemin

La pêche du jour

Les Galapagos sont 1400 Mn derrière nous et les Gambiers 1400 Mn devant nous !

Nous avons aussi laissé tomber un arrêt possible sur l'île de Pitcairn.
Outre le fait que les ~50 habitants de cette île descendent des fameux révoltés du Bounty, il n'y a pas grand chose à faire. De plus, pour ceux que ça intéresse, il est possible d'aller voir sur Wikipédia l'article sur le procès , vous comprendrez alors pourquoi on n'a pas envie d'y aller avec nos enfants !

Les conditions ne sont pas aussi agréables que lors de la traversée de l'Atlantique. Le vent nous venant plutôt de coté, le bateau gite (penche) et bouge pas mal. De plus le soleil est souvent absent, caché sous un ciel gris et bas. Heureusement, les petits grains que nous rencontrons sont peu violents.

Nous avons essayé une nouvelle manière de nous organiser pour les nuits :
Fred est de quart de 21h30 à 03h00 et Benoît de 03h00 à 8h30. Finalement on arrive mieux à se reposer. On a donc conservé cette manière de faire.

Nous avons aussi progressé avec notre technique de pêche depuis l'Atlantique. Pour l'instant, on n'a rien cassé ou rien perdu. Après un thon de 7kg et une petite dorade, nous avons pêché une belle dorade de plus de 15kg (pas pu la peser). Elle nous a montré de superbes couleurs vertes et bleues métallisées avant de mourir. La dorade coriphène, avec le tazard,doit être dans les meilleures poissons. Maintenant, le frigo et le bac congélation étant pleins, on a arrêté de pêcher.