samedi, 15 janvier 2011

Vacances Yulia et Hervé

Samedi 25 déc.
Voyage jusqu’en Guadeloupe sans histoire ou presque malgré les chutes de neige de la nuit. Nous avons bien profité de nos places « Alizé » pour arriver aussi reposés que possible.
Nous sommes accueillis par Benoît qui nous conduit jusqu’à la Marina de Pointe-à-Pitre. L’équipage de Sakatia au complet (Fred, Valentine et Juliette plus Michèle) nous ont préparé un buffet digne des plus grands palaces pour fêter notre arrivée (ou est-ce pour fêter Noël ?).

Les cadeaux!

Dimanche 26 déc.
Après une bonne nuit de repos nous prenons le petit-déjeuner tous ensemble et mettons le cap, au moteur, sur l’îlet Gosier, petit havre de sable et verdure de quelques centaines de mètres carrés au large de Gosier. Nous passons l’après-midi à nager, jouer à la pétanque et nous restaurer. Le soir, nous passons le réveillon de Noël (un peu en retard) avec au menu des queues de langoustes cuites au grill (eh oui il y a aussi cela sur le SY Sakatia).



Lundi 27 déc.
Dernier jour de Michèle avec nous avant son retour pour la Suisse. Nous décidons de manger sur l’îlet Gosier, car exceptionnellement, le petit resto/cantine est ouvert ! Tout (acras, poisson chat, poulet et ouassou et banane flambée) y est très bon. Le reste de la journée est consacré au farniente et photos de famille pour les cartes de vœux. Dernier apéro tous ensemble et Benoît raccompagne Michèle sur la terre ferme où un taxi l’attend. Mais avant cela Michèle, déjà pratiquement prête au départ, se sacrifie et plonge chercher une bouée qui était tombée à l’eau !




Mardi 28 déc.
Diane à 4 heures du matin afin de pouvoir passer sous les ponts levants reliant Basse Terre à Grande Terre et enjambant la rivière salée. Nous nous retrouvons dans la mangrove, attaqués par les moustiques, à regarder le lever de soleil et les aigrettes passer. Yulia et Hervé font ensuite un tour en canoë. Il est déjà temps de mettre le cap sur l’îlet Caret, un minuscule point de sable blanc saupoudré de quelques palmiers. Exceptionnellement énormément de monde s’y sont donnés rendez-vous et nous attendons le soir pour y débarquer.



Mercredi 29 déc.
Debout tôt et petit déjeuner (crêpes) sur l’îlet où nous sommes, cette fois-ci pratiquement seuls. Nous allons ensuite faire un peu de PMT (Palme-masque-tuba) sur un proche récif ou nous cassons une pièce du moteur que Ben réparera par la suite sans « problowem ». Pendant la journée, il y a un peu moins de monde que la veille ; nous décidons donc de nous rendre sur la plage un peu plus tôt et de profiter du sable toute la fin d’après-midi. Benoît, Valentine et Juliette en profitent pour faire un peu de cerf-volant.



Jeudi 30 déc.
Le temps s’est couvert, le vent et la houle levés. Nous partons après le petit déjeuner pour Deshaies, soit 3 heures de navigation sous voile. Nous évitons miraculeusement tous les «grains» sur notre parcours et arrivons dans la baie de Deshaies secs, mais secoués car la mer est agitée. Nous mangeons sur le bateau et consacrons l’après-midi à faire de l’école et ranger le bateau, puis à visiter cette charmante petite bourgade d’une rue et demie principalement composée de restaurants et boutiques. Nous en profitons pour se faire un petit restaurant que nous trouvons avec peine : toutes les terrasses sont fermées pour cause de houle déferlante !

Vendredi 31 déc.
Après une nuit très agitée due à la houle, au vent et à la pluie, le boulanger local nous apporte, sur la bateau (quel service luxueux), pains au chocolat et baguettes. Le temps est couvert, la mer agitée, mais il ne pleut plus. Pendant notre petit déjeuner, une torture vient nous faire un petit bonjour. Nous faisons ensuite les courses puis Yulia, Juliette (notre guide particulier pour cette visite) et Hervé se rendent au jardin botanique de Deshaie où Coluche possédait une maison. Nous y voyons beaucoup des plantes et fleurs ainsi que des carpes japonaises et des perroquets. La houle est définitivement trop violente et nous levons l’ancre pour nous retrouver dans une petite baie très abritée au centre ouest de Basse Terre. Nous y passons le réveillon de Nouvel An pratiquement seuls.


Samedi 1er jan.
Nous quittons cet endroit calme après le petit déjeuner pour rejoindre l’archipel des Saintes situé à quelques miles au sud de la Guadeloupe. La mer est toujours forte ; le vent l’est aussi et Yulia ne se sent pas au mieux. Nous ancrons, après 2h30 de bateau, dans une petite baie à l’eau transparente mais toujours aussi agitée. Nous passons l’après-midi sur une petite plage où nous faisons un peu de PMT. Nous mangeons sur le bateau et finissons la soirée, une fois n’est pas coutume, par un « Tafaron » (jeu de cartes).

Dimanche 2 jan.
La nuit est une nouvelle fois extrêmement agitée autant au niveau de la mer que du vent. Yulia, Benoît et Hervé partent à l’assaut du fort du Chameau au sommet d’une colline de 313 mètres d’altitude. Durant l’après-midi Yulia et Hervé font leur baptême de plongée. La mer étant décidément vraiment trop forte, nous faisons 15 minutes de bateau qui nous séparent du Bourg-des-Saintes en espérant y trouver plus de calme et mouillons à l’ombre de Club Med 2. Nous profitons de visiter ce village, chercher de l’Internet (coup dans l’eau) et mangeons dans un très bon petit restaurant pendant qu’une trombe d’eau s’abat sur le village. Une fois le ciel calmé, nous retournons sur le bateau et passons une nuit encore plus agitée que la veille.


Lundi 3 jan.
Une nouvelle fois nous dormons mal (à part, comme toujours les petites), chahutés de droite à gauche et d’avant en arrière et le vent faisant claquer tout ce qu’il peut. Benoît prend l’annexe pour aller chercher le pain à Bourg-des-Saintes et en montant sur le bateau depuis l’annexe… passe au jus ! Nous quittons finalement cet endroit maudit pour une petite baie aux eaux calmes, non loin de là repérée la veille. Les deux activités de la journée se résument à gravir la colline qui mène au fort Joséphine et à regarder les pélicans pêcher.

Mardi 4 jan.
Cap sur l’îlet Gosier en espérant que la mer sera clémente, ce qui est plus ou moins le cas. Arrivés sur place (peu après midi), le temps se gâte et l’orage éclate, ce qui est exceptionnel pour la Guadeloupe. Nous apprendrons le lendemain que celui-ci a fait 5 victimes sur l’ile. Nous consacrons notre temps à lire et à l’école. Le soir nous arrivons tout de même à manger dehors, mais jouons dedans.

Mercredi 5 jan.
Nous partons de bonne heure pour la Marina de Pointe-à-Pitre, et Hervé et Yulia prennent une voiture pour visiter un peu l’intérieur de l’ile. Au programme de la journée Grande Terre soit le « marché artisanal » de Sainte-Anne, repas à Saint-François et la Pointe-des-Châteaux et sa mer toujours déchaînée. Nous essayons ensuite de trouver une rhumerie, mais après deux heures de recherches, des routes coupées et des fausses pistes, nous baissons pavillon et rentrons à la Marina. Les autres rangent et nettoient un peu le bateau. Le soir nous allons dans un restaurant de la Marina où malheureusement ils sont en manque et de langoustes et de coquilles St-Jacques…


Jeudi 6 jan.
Juliette étant un peu malade, Yulia et Hervé partent avec Valentine visiter Basse-Terre. Nous partons tôt et profitons de cette dernière journée. Après un arrêt à la Chute aux Ecrevisses (avec baignade en prime pour Yulia et Valentine), nous nous rendons au Parc des Mamelles, un fantastique parc présentant la faune et la flore des pays tropicaux. Nous retrouvons ensuite la côte ouest de l’île et longeons la mer des Caraïbes. Nous peinons à trouver de quoi nous sustenter et sommes obligés de faire halte au MacDonalds de Basse-Terre. Puis ça sera la visite du musée de la banane et de sa bananeraie et pour finir ce programme chargé la rhumerie de Longueteau (plus facile à localiser que celle de la veille). Retour à la Marina vers 17h00, dégustation de la galette des rois et en route pour l’aéroport !

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