samedi, 16 juin 2012

Maupiti

Nous sommes depuis deux jours à Maupiti.

C'est une superbe île haute plantée dans un lagon. Les gens sont très gentils. L'île est encore préservée du tourisme de masse.

Normalement nous devrions partir aujourd'hui même pour Mopelia, la terre la plus à l'ouest de la Polynésie française. Et nous avions commencé au Gambier, la plus à l'est !

Au sommet de l'île avec la passe en arrière plan

mardi, 12 juin 2012

Bora-Bora (fin)

Samedi soir, la pluie se calme et nous allons au Sofitel pour un repas d'adieu composé d'un buffet préparé dans un four polynésien

On découvre le four

et assister à un spectacle de danses polynésiennes très touristiques...


Lorsque nous revenons au bateau après le repas, la mer est déchainée et nous recevons des paquets d'eau en prenant les vagues de face... Plus nous prenons l'eau, plus nous rions... Nous arrivons trempés dans nos habits "du dimanche" mais hilares...
Le lendemain, au Yacht Club de Bora-Bora, nous apprenons où se trouvent les raies manta et lundi, nous partons à leur rencontre... La mer n'est pas très claire après ces jours de mauvais temps mais nous arrivons à les voir juste au-dessous de nous. Pour Robert et moi, c'est la cerise sur le gâteau puisque nous quittons ce petit paradis le soir-même.

Nous prenons le bateau-navette qui doit nous conduire à l'aéroport le cou ceint d'une multitude de colliers de coquillage...

Derniers adieux

Dernier coucher de soleil

Un peu de couture à Tahiti pour réparer un sac malmené.
Encore un tout grand MERCI à Fred pour sa disponibilité et ses délicieux repas, au cap'tain Ben pour sa navigation si sûre et sa bonne humeur, à Valentine pour sa rêverie, ses "exercices" et son délicieux repas et à Juliette pour ses "calinous", sa confiture et sa lecture...

dimanche, 10 juin 2012

Bora-Bora (suite)

Ce mercredi nous naviguons autour de l'île et trouvons un coin de mer baptisé "le jardin de corail" où nous nageons dans une multitude de petits poissons

Nous décidons d'aller prendre l'apéritif au Méridien car il y a un élevage de tortues et l'on peut "adopter" une tortue et la remettre à l'eau au large.
Lorsque nous nous amarrons au ponton de l'hôtel avec l'annexe, nous sommes accueillis par un malabar, baraguinant quelques mots incompréhensibles mais nous nous rendons vite compte que nous ne sommes pas les bienvenus et que nous devons déguerpir en vitesse... Est-ce ce qu'on appelle l'hospitalité polynésienne?

Les jours suivants, il fait un temps épouvantable et nous ne sortons pas du bateau.

Valentine prépare le souper

Juliette fait de la confiture de bananes avec celles qui sont très mûres...

Lorsqu'il fait beau, la mer est superbe...

vendredi, 8 juin 2012

Bora-Bora

La navigation vers Bora-Bora, dernière étape de notre voyage, se fait à la voile.

Pendant la navigation, on n'oublie pas l'école


Et on s'occupe comme on peut...

A notre arrivée, nous allons nous renseigner à l'office du tourisme de Vaitape, ville la plus importante de l'île mais ils ne sont pas très coopératifs. En résumé, il faut prendre un prestataire de service pour TOUT !

Les gens ici ne sont guère accueillants, il faut payer pour tout et il n'y a aucun endroit où accoster avec une annexe et nous nous faisons à chaque fois enguirlandés car nous arrivons sur une propriété privée !

Pourtant, l'endroit est beau avec le Mont Otemanu qui culmine à 727m et l'eau turquoise...

Tahaa (suite)


Le lendemain, nous partons le matin en espérant qu'il ne fera pas trop chaud pour la longue marche qui doit nous mener à la maison de la vanille. La vanille de Tahiti est très réputée dans le monde même si, en Suisse, nous ne trouvons que la vanille de Madagascar.

Dans le champ de vanille

Le séchage

Le triage.

Tahaa

L'annexe récupérée, nous pouvons embarquer pour une nouvelle île: Tahaa.

Une grande tante est dressée au milieu du village et nous apprenons qu'une présentation du parti socialiste va être faite aux habitants en vue des législatives...

Les candidats socialistes

Les musiciens.
et que nous sommes les bienvenus... Mais les discours étant en tahitien, nous assistons aux danses locales...

et partons explorer l'île et faire notre "marché": papayes, racines de manioc et fruits de l'arbre à pain.
Juste avant que la branche ne cède sous ses pieds !
Le soir, pour ne pas trop être dépaysés, Fred nous prépare une raclette...

mercredi, 6 juin 2012

Huahine (suite)

Le lendemain, nous pouvons nager dans un jardin aquatique, entourés de petits poissons multicolores dans une eau turquoise et limpide...


Une étoile de mer mangeuse de corail

Le soir, une fois les filles couchées, comme tous les soirs, nous nous installons pour jouer aux cartes...
La suite, c'est le capitaine qui le raconte:
"Hier, vendredi (encore un vendredi, étrange comme les vendredis apportent les emmer...) nous jouions tranquillement aux cartes quand, vers 23h00, le capitaine dit : "Étrange, on n'entend plus le floc-floc de l'annexe". Oups, celle-ci s'est fait la malle !!! Le vent l'a poussée vers le large, vers l'Indonésie... Glups et "merdouille, merdouille" dit le capitaine. Notre seule chance c'est qu'elle soit arrêtée par la barrière de corail. Nous levons l'ancre et nous sortons du lagon par la passe pour suivre les récifs. Il n'y pas assez d'eau pour y aller depuis le lagon. Tout ça de nuit et sans lune. Après 30 minutes de navigation nocturne "à raz "les rouleaux et le platier, miracle, nous (c'est à dire le capitaine, note de la rédactrice) la voyons coincée dans le lagon par la barrière de corail. Heureusement, nous sommes sous le vent de l'île haute de Huahine et il y a très peu de houle, si bien qu'elle est au calme. Demi-tour, retour vers la passe et la zone de mouillage. Nous gonflons un kayak


et nous nous équipons commando. Combi de plongée noire (merci le "tech" mania), gants, bottes, masque et lampe.

Départ à la pagaie pour faire le kilomètre qui nous sépare de l'annexe à travers un dédale de patates de corail à fleur d'eau.


Nous ne savons pas trop s'il va falloir nager, grimper sur le corail pour la récupérer (d'où notre équipement). Au final, nous arriverons à couple avec le kayak sur un plan d'eau super calme à 10 m des rouleaux qui se cassent de l'autre côté du platier! Notre annexe est intacte et nous retournons sur Sakatia par le labyrinthe. Durée de l'opération "Y a-t-il un pilote à bord de l'annexe ?" : 3h. Et merci à super lampe à leds !!!!!"

Retour de "mission"

lundi, 4 juin 2012

Huahine


Cette longue étape (pour le capitaine et son second surtout) s'est passée sans aucun problème.

Nous trouvons une crique enfoncée dans la nature où l'eau est très calme et où les filles peuvent faire du ski nautique.

Nous faisons une incursion dans un petit village perdu et nous nous demandons ce que peuvent bien faire ses habitants isolés dans la verdure... Il y a un petit bistrot mais aucun autre commerce.

Le lendemain, nous nous déplaçons un peu dans l'espoir de trouver du pain. En bateau, le pain du petit déj' est un problème car il n'y a souvent aucune boulangerie ni commerce et nous sommes obligés de manger du pain de mie ou des biscottes et le pain frais est un véritable luxe ! Robert conduit l'annexe seul pour la première fois mais nous rentrons malheureusement bredouilles...


Le soir, Fred et Benoît nous préparent un couscous royal !