samedi, 22 octobre 2011

Lundi 17 octobre


En début d'après-midi, nous nous rendons, en bateau, à l'aéroport de Rangiroa où nous retrouvons Suzi, la maman de Christian avec qui je vais faire le voyage du retour.

Sakatia vu depuis l'aéroport...

... et depuis l'avion...

A Papeete, nous devons attendre 7 heures avant de reprendre l'avion pour Los Angeles! Nous hélons un taxi et gagnons le centre.
A 18 heures, la grande place du bord de mer commence à se remplir de camionnettes qui installent cuisine, tables et chaises et font à manger. On les appelle "les roulottes" et c'est une institution de Papeete. Malheureusement, nous ne pourrons pas faire les boutiques car tout ferme à 17h. ici!
Les roulottes.

Je vais céder le clavier et la souris aux parents de Fred et à sa tante qui vont me succéder à bord.
Nana (au revoir en tahitien).
Grand-maman Michèle.

Dimanche 16 octobre


Juliette fait du pain

Entre deux averses

Depuis 24 heures, le temps est exécrable, un fort vent accompagne des averses violentes. Le paradis de ces derniers jours n'en est plus un!
C'est ma dernière soirée sur Sakatia et nous venons de rentrer d'un restaurant où nous n'avons pas trop bien mangé et pour un prix exhorbitant. Nous sommes complètement trempés....
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Vendredi 13

Arrivée dans la passe de Rangiroa


Le "comité d'accueil" est là!
Le mouillage étant assez inconfortable car très chahuté, nous nous déplaçons de quelques miles pour un site plus abrité. Nous sommes moins d'une dizaine au mouillage.
Les filles font un peu de peinture imposée par le programme des « Arts visuels » et commencent la première évaluation de français et de math. On ne chôme pas sur Sakatia. Il faut dire que le programme est chargé et que l'on a pris du retard.
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vendredi, 21 octobre 2011

Mercredi 11 et jeudi 12

Aujourd'hui, nous nageons dans la passe. Le fort courant nous fait dériver et nous avançons sans faire aucun effort au milieu d'un aquarium immense.


Les filles ont enfin un peu chaud avec leurs nouvelles combinaisons!


Le soir,nous repartons rejoindre, après 20 heures de navigations à la voile, le dernier atoll de mon périple: Rangiroa, le 2e plus grand atoll du monde et 1er de Polynésie. C'est aussi le plus touristique et les hôtels se succèdent sur la côte. Il y a un village avec 2 petits super-marchés et, comme les provisions sont au plus bas, nous allons faire des courses. Ici, il ne suffit pas de se faire une liste et d'acheter ce dont on a besoin! Les magasins ressemblent plus à l'image que l'on se faisait de l'Union soviétique: on prend ce que l'on trouve si l'on trouve quelque chose! Le navire ravitailleur passe une fois par semaine sur certains atolls mais une fois toutes les 2 voire 3 semaines sur d'autres. Nous sommes jeudi, le ravitaillement a eu lieu hier et pourtant, il n'y a aucun fruit frais; juste quelques tomates et des concombres il faudra donc encore attendre pour avoir des fruits. La viande est congelée et vient de Nouvelle Zélande.


Il n'y a pas toujours du sable, mais parfois aussi du corail...





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Mardi 11 octobre

Le matin, nous remontons l'atoll jusqu'à la passe et nous passons l'après-midi sur une plage de sable blanc. Il n'y a personne à l'horizon, ni bateau ni âme qui vive sauf..... les moustiques qui gâchent un peu notre plaisir.

Valentine effectue un abécédaire en coquillage pour l'école...

Sakatia tout seul sur une mer d'huile.
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mardi, 11 octobre 2011

Samedi 8

Après une nuit de navigation tranquille au moteur car il n'y a pas un souffle d'air, nous ancrons Sakatia vers 8 heures et après un petit déjeuner fait de crêpes, nous descendons à terre. Valentine et Gaston, un couple de Polynésiens nous informe qu'ils vont sur leur motu avec d'autres plaisanciers pour y faire le « ménage ». Nous sommes les bienvenus.... Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour rassembler nos affaires et un peu de nourriture et nous partons jusqu'au vivier en pleine mer où Gaston pêche 5 poissons pour le dîner.
Tout le monde participe au nettoyage et nous ramassons plusieurs sacs de bouteilles, canettes, et autres détritus. Nous arrachons également les arbustes qui envahissent le motu et faisons un grand feu sur lequel nous cuisons les poissons et des saucisses. En plus de nous, il y a un couple d'Autrichiens, deux couples d'Américains ainsi qu'un couple et un ado, américains également. Après le repas, nous nous mettons à l'eau pour une petite promenade sous-marine et rentrons avant le coucher de soleil. C'est une nouvelle journée exceptionnelle et une nouvelle découverte géographique et humaine...

Vendredi 7 octobre

Ce matin, Fred nous réveille par des exclamations enthousiastes: la mer est d'huile, il n'y a pas un souffle de vent et l'eau est absolument transparente; le fond est net alors qu'il est à plus de 10 m de profondeur, nous pouvons clairement voir l'ancre enroulée autour d'une « patate » de corail.
Fred décrète que c'est le temps idéal pour que je reçoive enfin mon baptême de plongée! Ce qui est fait dans la matinée... Moment magique, féerique, fabuleux. Nous sommes transportés dans un aquarium géant, entourés d'une multitude de poissons multicolores sans oublier quelques requins pointe noire qui chassent nonchalamment autour de nous!
Merci Fred pour ce moment de pur bonheur!
Après le souper, nous levons l'ancre et quittons Fakarava pour une navigation d'une nuit qui doit nous conduire à Toau, dans l'anse Amyot.

samedi, 8 octobre 2011

Jeudi 6 octobre

La nuit n'a pas été de tout repos à cause d'un vent violent qui nous a pas mal « balancés » et de plusieurs ondées parfois violentes. Nous sommes très éloignés du rivage et décidons de nous en rapprocher. L'ancre est prise et complètement enroulée autour d'une colline de corail ce qui oblige Benoît à plonger pour la démêler et m'oblige, moi, à me mettre à la barre pour la première fois depuis quatre ans puisque Fred est occupée à remonter la chaîne au fur et à mesure qu'elle se libère. Nous nous en sortons comme des chefs.
L'après-midi, nous sommes rejoints par Blue Peter et nous descendons à terre sur un motu inhabité. Après une petite baignade, je me suis assise sur une noix de coco lorsqu'un rat est venu me mordiller la fesse gauche!!! Le soir venu, Benoît et Christian partent à la chasse aux langoustes. Ils en ramènent quatre.
Nouvelle nuit arrosée. Après un petit déjeuner fait de pancakes (merci Fred!), un peu d'école et une grosse averse, nous rejoignons le motu rose pour le repas de midi. A l'apéritif, Kelly nous prépare des pakpaks, sortes de chips de farine et lait de coco et Fred des chips du fruit de l'arbre à pain. Le repas se compose de langoustes grillées sur la braise, de riz coco et de purée du fruit de l'arbre à pain. Un délice!...
Nos chasseurs repartent le soir à la recherche de langoustes mais rentrent..... bredouilles.

mercredi, 5 octobre 2011

Fakarava

Pourquoi faut-il que, chaque fois que je rejoins Sakatia, il m'arrive des aventures?

Cette fois, je voyageais avec Susy, la maman de Christian de « Blue Peter » un navigateur suisse qui fait un bout de chemin avec Sakatia. Le voyage Genève-Paris, Paris-Los Angeles s'est déroulé sans problème bien que long.... Notre escale à LA devait durer 9 heures mais un ennui technique
nous a fait patienter 4 heures de plus et c'est donc à 2h30 que nous avons enfin pu nous envoler pour Papeete. Nous avons atterri à 7h45 et notre dernier vol était prévu pour 8h10. Le point positif est que, vu le peu de temps que nous avions, je n'ai rien eu à payer pour mes 18 kg de bagages excédentaires car l'hôtesse n'avait pas le temps d'encaisser les frais supplémentaires... car l'avion nous a attendu et nous avons décollé à peine assises à nos places. Blue Peter nous attendait amarré juste en face de la piste d'atterrissage de Fakarava avec à son bord les équipages des 2 voiliers.

Inutile de dire que, après 43 heures de voyage et plusieurs mois de séparation, les retrouvailles furent très chaleureuses. Un petit plongeon dans l'eau turquoise du lagon polynésien m'a aidée à
récupérer du jet lag (12 heures de moins que la Suisse) et le soir, nous avons participé à un repas polynésien avec danses de vahinées très jeunes et se déhanchant avec virtuosité!

Le paysage est pareil à celui des prospectus. Il y a peu d'hôtels et donc peu de touristes sur Fakarava, petit village avec une poste, une boulangerie, une épicerie et un magasin d'artisanat.
Ce matin, nous avons quitté le village pour descendre au sud et nous sommes à l'ancre devant une plage de sable blanc plantée de cocotiers. Il n'y a pas d'habitations ni d'autres bateaux. Nous sommes seuls...

Grand-maman Michèle