Il nous aura fallu à peine six jours pour rallier les Marquises depuis les Gambier. Six jours d'une navigation forte plaisante, un long bord trois-quart arrière avec un alizé modéré et une mer confortable. Seul bémol, nous sommes partis juste à la lune noir. Du coup, la nuit c'était bien sombre.
Comme nous avons déjà fait notre « entrée » en Polynésie, nous pouvons nous arrêter à Fatu-Hiva, la plus australe des îles des Marquises. Nous y arrivons de nuit, sans lune. Il est 4 heures du matin. Comme le ciel est couvert, il n'y a pas d'étoiles et aucune lumière à terre. Est-ce bien la bonne baie ? Ne doit-il pas y avoir un village ??? Au petit matin, nous voyons quelques maisons et des personnes qui s'affairent sur la plage. En fait, le groupe électrogène qui alimente le village est coupé chaque soir à 2h00 !!! Le mouillage de « la baie des vierges » est juste à couper le souffle. Nous partons en expédition à une jolie cascade où l'eau glisse sur plus de 60 mètres le long de la roche presque lisse.
Nous avons le mouillage pour nous tout seul. Mais hélas, les habitants du petit bourg, sont un peu agressifs et veulent faire du troc contre surtout de l'alcool ( à priori c'est le seul endroit comme ça aux Marquises).
Après deux jours, avec passablement de pluie, nous partons pour Hiva-Oa, la plus grande des îles des Marquises Sud. On pensait s'arrêter en chemin sous le vent d'une petite île déserte, mais la houle rentre dans le mouillage nous obligeant à continuer notre chemin.
Nous relâchons l'ancre dans le port de Atuana, grand village avec .... des magasins, une banque, un coiffeur, ... Voici plus de 2 mois que nous n'avons connu autant de débauche de consommation ! En route pour la ville afin de réapprendre à faire du shopping ! On a même trouvé des vraies glaces pour Juliette et Valentine.
Comme les magasins ferment entre 11h30 et 14h00, on a juste le temps de pic-niquer et de grimper en haut du village où se trouve le cimetière, dernière demeure pour, entre autres, Paul Gaugin et Jacques Brel.
Nous finissons cette journée hautement citadine (on a même fait de la voiture, oui, oui) par la visite de l'espace Jacques Brel, qui ne casse absolument rien.
Jojo, l'avion que Brel utilisait aux Marquises.
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