Nous avons passé notre dernière journée polynésienne à la piscine de la pension avant de nous rendre à l'aéroport en taxi. Notre chauffeur, un bostonnien, vit à Papeete depuis 30 ans. Il est blanc comme la neige(ou la fleur de tiaré) et ne parle pas un mot de français ! Belle intégration...
Nous enregistrons facilement nos bagages, mais seulement jusqu'à Auckland. L'employé ne pouvant pas faire mieux, car l'aéroport d'Auckland ferme la nuit, nous informe-t-il. Et nous qui avions pensé passer la nuit en zone internationale entre notre arrivée à 23h et notre départ pour Sydney à 6h00 du mat. Ça commence bien !
Nous passons ensuite en salle d'embarquement plus de 2 heures avant le décollage. Contrôle des passeports et crispation de l'agent de la PAF (= Police de l'Air et des Frontières). Nous sommes sur le territoire depuis 5 mois et demi alors que, comme citoyens confédérés, nous ne pouvons y séjourner que 3 mois. Incompréhension de notre part. On ne nous a rien dit lors de notre entrée à la gendarmerie de Mangaréva (Gambier). Les autres ressortissants de l'UE peuvent y rester de manière indéfinie, mais pas nous ! Ici les accords bilatéraux ne sont pas appliqués (ou ne s'appliquent pas...). Pourquoi, mystère ? Un Polynésien a un passeport français, il peut donc s'établir en Suisse comme n'importe quel autre Français de métropole. Mais la réciprocité n'est donc pas applicable !!! Bref, nous voilà emmenés dans le bureau de la PAF pour établissement d'un procès verbal. Finalement, nous sommes conduits (et non expulsés car venus de notre plein gré pour sortir du territoire, nuance) hors du pays. Il aura fallu faire la moitié du tour du monde, pour se retrouver petits Helvètes en situation illégale sur le territoire français sans avoir fait quoi que ce soit de répréhensible !
Le bon côté des choses, c'est qu'on n'aura pas dépensé beaucoup d'argent aux boutiques hors taxe, car on n'a pas eu à attendre pour monter dans l'avion. Le vol sera sans histoire. L'avion est récent avec plein de films à choix et en plus il est à deux tiers vide. Le repas est très bon.
Arrivés à Auckland, nous apprenons que l'aéroport ne ferme absolument pas et qu'il est possible de passer la nuit en zone internationale. Mais comme nous ne pouvons pas enregistrer nos bagages , nous voilà en Nouvelle Zélande avec un nouveau visa de 3 mois dans nos passeports, après avoir passé de sévères contrôles au niveau de la nourriture importée. On arrivera à passer la nuit dans la zone d'enregistrement. D'ici quelques minutes, nous embarquons pour Sydney.
Nous enregistrons facilement nos bagages, mais seulement jusqu'à Auckland. L'employé ne pouvant pas faire mieux, car l'aéroport d'Auckland ferme la nuit, nous informe-t-il. Et nous qui avions pensé passer la nuit en zone internationale entre notre arrivée à 23h et notre départ pour Sydney à 6h00 du mat. Ça commence bien !
Nous passons ensuite en salle d'embarquement plus de 2 heures avant le décollage. Contrôle des passeports et crispation de l'agent de la PAF (= Police de l'Air et des Frontières). Nous sommes sur le territoire depuis 5 mois et demi alors que, comme citoyens confédérés, nous ne pouvons y séjourner que 3 mois. Incompréhension de notre part. On ne nous a rien dit lors de notre entrée à la gendarmerie de Mangaréva (Gambier). Les autres ressortissants de l'UE peuvent y rester de manière indéfinie, mais pas nous ! Ici les accords bilatéraux ne sont pas appliqués (ou ne s'appliquent pas...). Pourquoi, mystère ? Un Polynésien a un passeport français, il peut donc s'établir en Suisse comme n'importe quel autre Français de métropole. Mais la réciprocité n'est donc pas applicable !!! Bref, nous voilà emmenés dans le bureau de la PAF pour établissement d'un procès verbal. Finalement, nous sommes conduits (et non expulsés car venus de notre plein gré pour sortir du territoire, nuance) hors du pays. Il aura fallu faire la moitié du tour du monde, pour se retrouver petits Helvètes en situation illégale sur le territoire français sans avoir fait quoi que ce soit de répréhensible !
Le bon côté des choses, c'est qu'on n'aura pas dépensé beaucoup d'argent aux boutiques hors taxe, car on n'a pas eu à attendre pour monter dans l'avion. Le vol sera sans histoire. L'avion est récent avec plein de films à choix et en plus il est à deux tiers vide. Le repas est très bon.
Arrivés à Auckland, nous apprenons que l'aéroport ne ferme absolument pas et qu'il est possible de passer la nuit en zone internationale. Mais comme nous ne pouvons pas enregistrer nos bagages , nous voilà en Nouvelle Zélande avec un nouveau visa de 3 mois dans nos passeports, après avoir passé de sévères contrôles au niveau de la nourriture importée. On arrivera à passer la nuit dans la zone d'enregistrement. D'ici quelques minutes, nous embarquons pour Sydney.
2h du matin, zone d'enregistrement Auckland
1 commentaire:
Bonjour la famille Sakatia
Par curiosité j'ai cherché à savoir si la Polynésie Française (POM) fait partie de l'UE!
Bon voyage!
Dominique de "Cornalin"
C'est une réalité juridique de l'Union européenne désignant les «Pays et territoires d'outre-mer». En vertu de l'article 182 (Journal officiel no C-325 du 24 décembre 2002) du Traité instituant la Communauté européenne, ces territoires sont des dépendances de la France et sont reconnus comme des Pays et territoires d'outre-mer (PTOM) de l'Union européenne:
Voir le lien
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/francophonie/dom-tom.htm
En conclusion vous pouvez naviguer 18 mois dans ces eaux teritorial Européenne ! CQFD
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