jeudi, 4 juin 2009

Retour en Mer Ionienne




Le style sera peut-être un peu moins clair ! C’est le grand-père des filles, père de Frédérique, qui prend le clavier pour cette étape. Lors de son passage en Suisse, la famille m’a convaincu de venir passer quelques jours sur Sakatia. On y est si bien que j’y suis resté sept semaines !!! De Marmaris, en Turquie, jusqu’à Corfou, au pied de l’Albanie.
Jean-Paul


Il vente fort sur Mykonos. Au lieu du seul jour prévu au planning, nous voilà bloqué pour trois jours au moins. Alors une fois sûr que l’ancre est bien crochée, nous partons en bus vers la ville principale - tellement typico-touristique des - Cyclades.


La « little Venise » de Mykonos par fort vent de Nord.



Ruelle étroite, maison blanche au volet bleu : c’est Mykonos.
(L’exploit sur cette photo tiens du fait qu’il n’y a personnes d’autre
que Juliette et Valentine !!!)


Une fois Eole essoufflé, départ pour Ermoupolis sur l’île de Syros. C’est la capitale des Cyclade, mais cela reste une ville à taille très modeste. Elle est construite sur le pourtour d’une haute colline. Tout en haut ce dresse une magnifique basilique, au toit évidemment bleu, qui surplombe la ville. Plusieurs immenses escaliers - rectilignes - y mènent depuis la mer. Vu du ciel, cela doit ressembler à une roue, les rampes d’escalier figurant les rayons. Même Juliette et Valentine qui n’aiment guère les villes ne voulaient pas partir…


Les escaliers d’Ermoupolis



Encore une halte à Kéa (et l’occasion d’aller faire une GéoCache) et une autre sous le Cap Sounion (et encore une GéoCache) et nous voilà au Pirée, le port d’Athènes.


Casse-croute après la GéoCache au pied du Phare sur Kéa


Le rituel du soir : l’histoire avant de dormir.
C’est Grand-papa qui s’y colle cette fois.


Que dire sur nos deux jours à Athènes… Nous étions à Zéa Marina au Pirée. Une des plus grandes marina de la région. Tout y est à 7 euros (sauf la place d’amarrage à 45 euros bien sur). Le m3 d’eau, le Kw d’électricité, la carte magnétique pour utiliser l’eau et l’électricité. Tout est à 7 Euros !

Le bus, puis le métro nous amènent au pied du Parthénon. Un après-midi consacré au musé national et une matinée à L’Acropole nous suffiront. Et nous serons contents de sortir de cette ville… bien trop grande pour nous.


Le Parthénon ...


... la relève de la garde. Et cela suffit pour les grands classiques !


Plus grand supermarché trouvé en Grèce : un Carrefour de 4 étages !!!


4 jours de navigation nous seront nécessaires pour rejoindre la mer Ionienne, via le canal de Corinthe.


Ca brasse un peu : interdites de pont les filles se reposent. Caramel surveille la mer…




Le canal de Corinthe : les flancs ne sont pas en marbre...
C’est malgré tout impressionnant.




Le gril est parfait…c’est juste sa position extérieure qui pose problème à l’aîné





Mal à l’aise en position verticale, le « vieux » est imbattable à plat.
Même avec Carmel qui souffre des mêmes symptomes




Surf à plat pour les filles. Elles adorent et en redemandent.

vendredi, 22 mai 2009

Mer Egée

Après la fin des travaux sur notre voilier Sakatia et la mise à l'eau à la date prévue, nous partons nous mettre à l'ancre devant la ville de Marmaris pour y faire le plein de nourriture et effectuer les formalités administratives pour ajouter Jean-Paul à la liste d'équipage et indiquer notre nouvelle destination : Bodrum.

SY Sakatia prêt à être remis à l'eau.

Pas de chance, c'est vendredi 1er mai, fête du travail et le Harbor Master chez qui nous devions faire les formalités est fermé jusqu'à lundi. Le lundi matin nous faisons la « queue » chez le Harbor Master. Equipés de système à No comme à la poste nous attendons, attendons mais les numéros ne changent pas. Les locaux entrent dans les bureaux, en ressortent, le monde s'accumule, mais rien ne bouge… Nous comprenons finalement que le système informatique a été complètement changé durant ce long week-end et que rien ne fonctionne. Les fonctionnaires téléphonent à la centrale et une heure plus tard, on passe au système d'avant : classeurs, papiers carbone et tampons. Les documents sont anti-datés d'un jour (jour où le nouveau système informatique n'existait pas encore) et nous repartons avec les documents en ordre.

Les deux premiers jours de navigation ne seront pas très plaisants : mer courte, vent de face, ciel bas et pluie. Mais après, le soleil fera son apparition et même si le vent reste de face, nous aurons du plaisir à tirer des bords à la voile pour remonter contre le vent.



Confection d'un catamaran avec des éléments récupérés sur la plage


Mouillage tranquille près de la ville de Bozburun.


Notre jardin secret !


Première baignade. Eau : 22°C

Après une petite semaine de navigation le long de la côte turque, nous arrivons à Bodrum. Nous laissons Sakatia à l'ancre dans la baie et partons en excursion pour la journée à Pamukkale, où se trouvent des concrétions étincelantes de calcaire blanc (travertin) façonnées par une source d'eau chaude. C'est une des images type que l'on trouve dans les brochures touristiques sur la Turquie. Nous avons bien failli louper le bus. Nous nous étions donner rendez-vous à la mosquée devant le port. Mais comme il y a au moins quatre mosquées devant le port….



Les piscines dans le travertin.


Neige ???


Bains de Cléopâtre, piscine « naturelle » dans de l'eau à 34°C



Au retour visite très intéressante …


…d'une collectivité de fabrication de tapis


Coucher de soleil sur Bodrum




Puis, c'est le départ pour la Grèce. Formalité d'entrée sans problème. Nous partons à la découverte des îles des Dodécanèses. Chapelet d'îles qui longent la côte turque.


1er essai de notre spinnaker (merci Christian pour la voile et
merci Edouard pour les réparations) dans une mini-brise qui nous
permet quand même d'avancer alors que sans, on aurait dû avoir recours à la brise diesel !


Non, non, le capitaine n'est pas malade, il contrôle simplement si l'hélice
s'est bien mise en drapeau (pour éviter de freiner le bateau).
Notez Caramel prêt à se jeter à l'eau au cas où !



Puis, c'est sous un vent violent (Force 8, 40 Nds, ~75 km/h) et une mer grosse et courte que nous rallierons Mikonos, au centre de la mer Egée. Bloqués par la météo capricieuse, nous resterons ici jusqu'à ce qu'Eole se calme un peu. Car si le bateau s'est parfaitement bien comporté dans ces conditions difficiles, nous avons eu un problème lors de l'enroulement de la trinquette (petite voile d'avant prévue pour les vents forts). Le temps de régler le problème dans ces conditions durant lesquelles la voile battait, la bande de protectilon contre les UV c'est partiellement arrachée, nous obligeant à prévoir une réparation quelque part.

École pour Valentine qui finit bientôt son programme et pré-école
pour Juliette qui commence dans trois mois !


Toujours l'école, mais travaux pratique :
réalisation d'un cake pour la mise en pratique de
s
notions de poids et mesures.

vendredi, 24 avril 2009

Retour en Turquie

Après un vol où les ennuis de "Check-in" ont continué (voir 40 ans de mariage) : les numéros électroniques n'ont pas voulu s'imprimer sur nos cartes d'embarquement et après une heure de bataille féroce avec le système informatique, deux cartes sur quatre ont bien voulu s'imprimer avec ces fameux No.

On embarque quand même et une fois à Istanbul, c'est reparti pour la même histoire. L'employé en zone de transit déclare forfait après un peu moins d'une heure. "Faut sortir de la zone de transit et aller au bureau principal" nous dit-il (ça ne vous dit rien ???). Encore une heure pour que finalement on nous remette une demi-feuille A4 avec plein de codes et chiffres avec nos cartes d'embarquement qui n'ont toujours pas de numéro.

A la porte d'embarquement nous sommes mis de côté et un autre employé pianote activement sur son ordinateur. Encore 20 minutes d'attente et nous pouvons enfin embarquer.

Puis tout roule. Nous retrouvons notre montagne de bagages, le taxi et une échelle pour grimper sur notre fidèle Sakatia (merci Patrice pour l'échelle).

Après une bonne nuit de sommeil, c'est rangement à l'intérieur et antifouling (peinture sensée empêcher les algues et petits crustacés de venir s'accrocher sur la coque) à l'extérieur.