Nous avons enfin reçu notre commande de matériel en provenance des USA. Il y a dedans une boîte d'accord, c'est un élément indispensable à notre radio à longue portée (BLU) qui nous permet de recevoir et d'envoyer des e-mails au milieu de l'océan. Et cet élément a mystérieusement rendu l'âme il y a juste trois mois. Enfin mystérieusement, revenons 3 ans et demi plus tôt :
Nous sommes au quai du port de PLSDR (ou Port-Saint-Louis-du-Rhône) aussi appelé BDBDM (pour Bout du Bout du Monde). Ici le mistral souffle fort par le travers et il n'y a rien mais vraiment rien à faire. Sakatia gite, mais le vent venant de terre, le bassin du port est calme. Notre mat est à moitié faux ou manquant, le moteur fait un bruit de casserole et la saison passe... On a le moral dans les chaussettes et l'escale provisoire s'allonge. Michèle, Jean-Marc et Grand-Papa-Coco nous extirpent de notre morosité pour deux jours aux Baux-de-Provence. Pas de chance, durant cette courte période, un coup de vent de Sud-Ouest arrive. La mer s'engouffre dans le bassin, les vagues se creusent. Sakatia grimpe littéralement sur le ponton (aie, quelques belles raies en plus). Les vagues tapent contre la jupe et de l'eau de mer s'infiltre par une aération de la soute arrière et goutte juste au dessus de la boîte d'accord qui était resté ouverte, le capitaine étant en train de l'installer. L'électronique baigne dans l'eau de mer. Rinçage du tout à l'eau douce quand on rentre et sprayage de WD-40 (un nettoyant, dégrippant INDISPENSABLE à bord des bateaux). Elle aura quand même tenu 3 ans...
Un vrai histoire belge ! Mais non, suisse, vous suivez ou non ?
Il a fallu aussi faire les dernières courses dans des vrais supermarchés. Car à part à Papette (et encore faut voir à quels prix), c'est fini pour les supermarchés dignes de ce nom avant d'être de l'autre côté du Pacifique (qui a déjà essayé d'acheter tout ce qu'il lui faut, en dehors des fruits et légumes et du poissons, pour une année? C'est pô évident). Mais d'acheter, ce n'est pas tout, il faut aussi tout ranger dans le bateau déjà bien rempli. Et ça c'est pas une mince affaire !
Heureusement, nous ne sommes pas seuls et l'entraide fonctionne bien. On a fait connaissance d'autres bateaux francophones qui ont aussi des enfants : Barbarin, Holiday et dernièrement Le Yes. Les enfants se voient quotidiennement et régulièrement on fait une sortie : Zoo, parc récréatif, week-end à l'île de Taboga, ...
Maintenant on est prêt pour larguer les amarres. Il nous faut juste faire les pleins du bateau : eau, diesel et essence ainsi que l'avitaillement en produits frais. Un journée de travail tout au plus. Mais pour pouvoir partir il nous faut du vent et dans la bonne direction si'ous plait ! Alors à trois vous aller tous souffler à l'Ouest (c'est là où le soleil se couche pour ceux ou celles qui sont vraiment nuls en géo !). Attention : un, deux et trooooooois !
El Diablo du carnaval de Panama
Avec leurs cheveux blonds, les filles ont été des cibles de choix !
Beau pain frais de la boulangère...
Avec les copains au parc zoologique
Maison fleurie à Taboga
Tout en haut de Taboga
Expérience du CNED : fabrication de papier recyclé
Valentine note le contenu de chaque boîte de conserve dessus. Car si nous devions avoir de l'eau dans le bateau, les étiquettes s'en iront !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire