La mamie blogueuse est de retour sur Sakatia après moultes aventures.
Je devais m'envoler de Genève le dimanche 1er mai à 21h25 pour un long périple. Yulia et Hervé m'ont accompagnée à l'aéroport où nous sommes arrivés vers 20 h. Personne à l'enregistrement des bagages et aucun avion annoncé pour Amsterdam! Imaginez notre tête....
En regardant mon billet, je me suis aperçue que mon vol décollait à.... 19 h 25. Départ vers le guichet de KLM qui fermait mais dont les employées ont accepté de s'occuper de mon cas. Après trois quart d'heure de recherches, elles ont enfin pu me refaire un billet pour le lendemain et pour une somme plus que modique.
Comme a dit Hervé: il n'y a pas mort d'homme mais juste un jour de perdu!
Le lendemain, j'étais avant 17 h à l'enregistrement!
Pas de problème pour le vol Genève-Amsterdam.
A Amsterdam, j'ai arpenté des kilomètres de couloirs et passé des contrôles avant de trouver ma porte d'embarquement. Le départ a eu lieu à 23h45 et je me suis tout de suite mise en position nuit pour dormir un peu en sautant le repas. Nous avons fait une escale à Bonaire, île des Antilles néerlandaises puis avons redécollé pour Guayaquil en Equateur. J'ai récupéré mes (lourds) bagages, ai passé un contrôle douanier où j'ai affirmé avec assurance que j'avais le droit d'importer du chocolat et du fromage aux Galapagos(!), ai payé 10$ pour pouvoir quitter Guayaquil, ai re-enregistré mes bagages, repassé tous les contrôles de sécurité, attendu quelques heures mon nouveau vol et volé encore 2 heures avant d'arriver à l'aéroport très rudimentaire, un bâtiment fait de murets surmonté d'un toit au milieu de l'île inhabitée de Baltra. Cela faisait 24h que j'avais quitté Le Mont! Après m'être acquittée de 100$ pour avoir le droit de pénétrer sur le territoire des Galapagos, j'ai retrouvé Valentine, Juliette et Benoît qui avaient fait eux-aussi un long voyage pour venir me chercher. Des retrouvailles très chaleureuses, inutile de le dire. Nous avons alors pris un bus qui nous a amenés au bord de l'eau, un bateau jusqu'à l'île de Santa Cruz, un taxi pour traverser l'île du nord au sud puis une navette rapide qui nous a amenés en 1h45 sur l'île de San Cristobal où Fred nous attendait avec l'annexe pour enfin arriver sur Sakatia après 31 heures de voyage. Les voyages forment la jeunesse, dit-on et je rajouterai: fatiguent la vieillesse!...
Aujourd'hui, nous sommes descendus à terre. Le village ressemble beaucoup aux villages de n'importe quel littoral à part les otaries omniprésentes et les iguanes qui se prélassent sur les pierres. Nous avons mangé pour 4$ par personne une délicieuse soupe avec viandes et légumes, du poisson, du riz, des chips de banane et un délicieux jus de fruit frais.
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